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archieftoegang 2.10.02, inventarisnummer 4807, pagina 34

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est laite, quels resultats elle a donnes, par exempte combien de pelerins ont ete
examines, combien ont ete retenus, pour quelles causes, pour combien de temps,
quel traitement leur a eté applique pendant ce temps. Une inspection modi
cate implique en ellet l‛existence d'hopitaux ou du moins d'intirmeries, ou lon
soigne les passagors reconnus malades. Les hopitaux de Bomhay ont ils suffi
Sils n‛ont pas sulli, quels moyons nouveaux ont été crees sur tous ces
points, les rapports sont muets. Tout cela pourtant out ete bon a connaitre,
et. jus
n‛a ce que nous soyons eclaires a cet exard, il taudra nous pardonner si
nous co
ervons quelques doutes, non pas sur le tait de la visite medicate, puis
qu'il nous
est affirmé, mais sur sa valeur et sur ses elfets utiles.
a La
precaution necessaire vise les objets suspects qui sont rendus
inollensit
la desintection.
Lion
eque pas qu'actuellement dans les ports de lInde la desinsee-
tion 50it
ratiquée.
aMais on nous tait esperer qu‛elte te sera.
a la seconde des conclusions votées par la Conference sur le rapport du Doo
teur lagtiani est ainsi concue: a Desinfection obligatoire et rigoureuse, faite a terre.
sous la surveillance du medecin delequé de l‛autorité publique, de tout objet conta-
miné ou suspect.
a les Deleques de l‛Angleterre ont vote cette conclusion.
a le Deleque de l‛inde anglaise l‛avait votee dans la Commission.
aVous n‛avons donc qu‛a attendre, avec l‛esperance que des mesures serieuses
seront prises dans les ports des indes par les autorites britanniques, pour que
dablement a l‛embarquement, tout objet suspect ait passé par une eture
don
l'elficacite pour detruire les germes pathogenes ne pourra pas etre mise en
doute.
Une crainte me reste pourtant, et les obserrations de M. le Doctour Cunin-
gham la consirment et l'aggravent.
Qui decidera si l‛objet est suspect ou nont
l‛autorits medicale du port de depart.
Mais si cette autorité medicate croit a la mysterieuse insluence epidemique, si
elle croit qu‛aucune mesure prophuylactique n‛est capable d'arreter une epidemie,
que le chotera se propage par des moyens analoques a ceux par lesquels se
propase la chaleur, quels seraient, pour elle, les objets suspects
I n'y en aurait aucun.
D‛ou possivilité de ne laire aucune desinlection.
aIl paraitrait donc utile, j exprime ici une opinion personnelle, que
la Conference completat, ou plutot affirmat, éclairat la pensée qui a inspiré la
2 des conclusions votees par la Conference, en ajoutant: le linge sale trans
porté par les pelerins est tonjours considere comme suspect.
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lest ce la une mesure praticable Non seulement elle est praticable, mais
elle est lacile, Nous larons pratiquee, en 1892. au Havre, a partie du moment
ou la presence du chotera a eté ofliciellement constatée, sur tous les navires
sortant du port, notamment sur les navires d'emigrants a destination de l‛Ame
rique. Cette mesure n‛est pas contouse. tille ne constitue aucune gene serieuse
pour te commerce. Personne ne peut soutenir qu‛elle soit contraire aux senti
ments religieux de qui que ce s0it. Si donc elle est praticable et si elle ne
blesse aucune conviction religieuse, nous arons la conviction qu‛elle sera accep
160, et qu‛elle sera meme acceptée avec joie, car M. Cuningham nous a dit et
nous lavons entendu avec te plus grand plaisir nous dire: a Toutes les mesures
autiles que vous aurez trouvees dans votre saxesse pour empecher te chotera
a parmi les peterins de la Mecque seront acceptees avec joie, en tant qu‛elles
„seront praticables et qu‛elles ne seront pas contraires aux sentiments reli
„sieux des populations mahometanes 1.
En dernier mot. Quand nous parions des mesures a prendre dans les ports
de lnde, thonorable M. Cuningham nous repond rolontiers en nous parlant de
ce qui se passe ailleurs. ll a beaucoup insisté sur lutilité de l‛assainissement
seneral. la raison. Vous pensons avec lui que l‛assainissement, celui qui a été
pratique en Angleterre, qui n‛est pas encore pratique aux indes, est la meilleure
sarantie, non seulement contre te chotera, mais contre toutes les maladies in
tectieuses. Vous pensons que le dernier mot de lhygiene publique, ce n‛est pas
te mot desinsection, ni meme te mot propuylaxie, que c‛est te mot salubrite. Nous
pensons que la est la lumiere vers laquelle il taut diriger les yeux des nations.
Mais cette ceuvre d'assainissement sera tonque, difficile, dispendieuse et,
comme M. Cuningham l‛a reconnu dans sa premiere communication, relative
ment nouvelle. Il est asser legitime que, pendant qu‛elle se poursuit et en
attendant qu‛elle s'achbre, l‛Europe et l‛Amerique desirent etre mises, autant
a l'abri du Aeau indien.
que possible.
‛on nous permette de le dire, les Indes anglaises ne nous pa-
a D'aille
entres bonne posture pour opposer cet argument à lEurope et à
raissent
l‛Amerique, si juste qu'il soit en lui meme. Ce n‛est pas seulement paroe qu‛elles
memes ne s‛assainissent que tres teniement, tres imparlaitement. C‛est surtout
parce qu‛elles sont le lieu de production du cholera. Si ma maison a Brulé, je
roux bion que tout te monde me reproche d'avoir eu un toit de chaume: tout
te monde, excepis cependant quelqu‛un: celui qui a mis le leu
M. liues ne croit pas devoir laisser sans reponse la remarque faite par
M. le docteur Statespeare, dans la 3e sbance de la Commission des voies et
et Conserence, denrieme seance, p. 17.