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archive access 2.10.02, inventory number 4807, page 31

le Docteur Thorne-Thorne et moi, sur les conditions dans lesquelles devront
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etre appliquées les diverses mesures proposces par cette Conference.
,se ne saurais avoir un seul instant la pretention d‛expliquer les puenomenes
qui president a la marche du chotera. la doctrine admise par le Gouvernement
de linde est celle ci: Vous reconnaissons par experience que, d‛une part, les
ameliorations sanitaires appliquées dans la plus large mesure, et, d'autre part,
en ce qui concerne les troupes et les prisonniers, leur transport hors de la 10.
calité atteinte, ont eu les resullats les plus elficaces sur la diminution du chotera:
notre intention est detendre autant que possible ces mesures. Quant aux dis
positions plus ou moins sondées sur des teories, nous sommes neammoins
preis a adopier celles de ces mesures qui seraient applicable
les en pratique avec
un espoir raisonnable de laire du bien, tant que nous serons certains qu‛elles
ne lont pas de mal. se m'associe entierement a cette maniere de voir.
ale Gouvernement indien est pret a prendre toutes les precautions qui
pourr
tendre a diminuer te chotera a bord des navires a pelerins, mais
perme
moi de dire que, jusqu‛a ce que Camaran et les lieux Saints aient été
places dans un état sanitaire plus satislaisant, les mesures appliquées aux na-
vires n‛auront que peu d‛ellet.
Permelter moi
ter aussi que, pour ce qui concerne la 501 disante
1mp
ortation du cho
5011
les navires indiens dans le Hedjar et en lurope
la mer hou
par les voies de terre, je n‛ai rien à ajouter aux o1.
rvations presen
par le Docteur Thorne Thorne le 7 mars. s'ai desendu les
memes idees
sur ces deux points depuis plusieurs années.
En me
relerant encore une lois et plus specialement aux statistiques in
diennes, 1a
uterai en concluant
que jetais desireux de comparer les progres
realises dans l‛inde avec ceux qui auraient été accomplis dans cerlaines colonies
francaises.
particulierement quant aux dillicultes rencontrées dans l‛enrexis
irement des
causes de deces et dans d'autres parties de l‛administration sani
taire, et d'obtenir en outre des slatistiques exactes sur le cholera au Tonkin:
dans ce vut, jai prie M. Monod de vouloir bien me procurer:
a1e la morialité resullant de diverses causes enrexi
istrées en Algerie
dant
les dix dernieres annees;
2 Les
memes données pour le lontin avec statistiques separées relatires à
l‛armee européenne et indigene.
ponse, M. M
a eu lobligeance de m‛envoyer les statistiques de
1a H
ance et celles de vins
villes de l‛Algerie pour plusieurs années, mais je
n9
trouve aucun renseignement sur l‛enregistrement des causes des deces pour
la population entiere d'Algerie et du Tonkin.
Sapprends, en outre, que meme en France la statistique de la mortalité par
differentes causes
5,000 ames.
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pout etre tournie que pour les
ne
villes ayant plus de
Ceci suflit a demontrer les difficultes que rencontre l‛administration sani
taire meme dans les pays les plus civilises. L‛inde aussi se heurte a des diffi
cuttes qui sont pour te moment presque insurmontables: elle a neanmoins depuis
plusieurs années lait son possible pour obtenir un systeme d‛enregistrement
efficace des deces et des causes de deces pour la population entiere, cet enre
sistrement constituant la base de tout progres sanitaire serieux.
a Je ne dis
pas 9
qu‛elle y a reussi jusqu‛a present, car
sais que, dans plusieurs
provinces, l‛enre
sistrement est encore dans un etat tres arriere: j'espere cepen
dant que l‛un des resultats de la presente conference sera que des ellorts re
nouveles seront laits pour obienir un enregistrement plus exact, et aussi que
les ameliorations sanitaires quidees par cet enregistrement seront dereloppees
dans la plus grande mesure possible.
M. Henri Moroo, Delegue de France, repond a M. Cuningham dans les
termes suivants 11:
Messteons,
lihonorabte M. Cuningham a aborde un terrain scientitique ou je n‛ai pas
competence pour le suivre: je laisse ce soin a d'autres s'ils te jugent a propos.
se terai seulement observer que si la propagation du chotera était due principa
tement à la torce mysterieuse
qu'il appelle l‛insluence epidemique, nous
n‛aurii
rions
as sans doute ete temoins des laits que rappelait il 9 a quelques jours
M. B
ouardel.
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savoir qu‛en France, tors de l‛epidemie de cholera de 1892.
dans
presque toutes les communes ou nous avons eté prevenus des te premier
cas,
ou nous avons pu agir a temps, te cholera a eté etoulle et qu'il n‛a eu de
puissance epidemique que la ou les mesures de desintection n‛ont pas eté prises
au debut.
,se rappelleraiaussi qu‛en Angleterre les mesures sanitaires ont eu pour ellet
la diminution constante de la morialité par maladies intectieuses, notamment
la diminution considerabte du nombre et de l‛intensite des epidemies de lievre
ophoide.
Mais je passe aux questions plus directement administratires.
,s'avais montré a la Conference l‛accroissement aux indes de la mortalits, et
17 M. Cuningham ayant eu lobligeance de communiquer son travail a M. Monod, celuiei avait
prepare une reponse que l‛heure avancee et lordre du jour encore charge ne lui ont pas permis de
produire en seance. M. te President a pense qu'il ne pouvait y avoir qu‛ulilite a ce qu‛elle lut inseree
au proces verbal. Cette insertion a lieu avec lassentiment de M. Cuningham, qui a eu connais
sance de la reponse de M. Monod et qui lait d'ailleurs toutes reserves sur son contenu.
Convunercx Saviraine.