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archieftoegang 2.10.02, inventarisnummer 4807, pagina 30

selevant a 201, 000 en 1887. Dans le Penjab, de 12 en 1886 2 195, 000 en
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1892. Dans te Berar, de 1 deces en 1870 2 34, 000 en 1880. 1 en est de meme
pour toutes les autres regions qu‛on pourrait citer.
,se pourrais ajouter, a l‛appui de ce qui precede, que la cruelle epidemie de
1892 a eté suivie d‛une année qui, selon une depeche recue du Gouvernement
de linde, a ete, en general, exceptionnellement exempte de chotera.
se ne pretends pas expliquer ces laits importants. se les mentionne seu
tement pour indiquer qu'ils ne peuvent provenir que de causes serieuses qui
rarient dans leur intensite.
la theorie qui consisterait a attribuer ces laits a une serie continue d'accidents
ne convainerait pas quiconque connait les laits.
Mais il semble que c‛est par rapport a lEurope que M. Monod envisage
les statistiques de linde avec apprehension. Il considere l‛augmeniation de
morialité due au chotera dans linde, pendant les années ecoutees, comme un
danger croissant pour lOuest.
Ces craintes pouvent s'expliquer en iheorie: elles ne sont pas justilices par
l‛experience.
list il necessaire, cependant, de soulever cette question et de chercher a
établir une relation entre letendue du danger en Europe et l‛intensité du cho-
tera dans linde a un moment donné
ales Conferences internationales de Venise et de Dresde n‛ont elles pas de
claré, qu‛en ce qui concerne la voie de mer, la veritable vase d'appreciation du
danger est luistoire sanitaire et la condition du navire lui meme, et non pas te
lieu auquel te navire est parti. levenir sur l‛histoire sanitaire et la condition du
lieu serait pratiquer en sens inverse toute la prophylarie moderne, telle qu‛elle
est ordonnée par ces Conferences.
M. Monod a repeté, ce qui a eté dit deja si souvent, que l‛inde anglaise est
l‛atelier du cholera dans te monde, mais rien ne prouve que les causes qui
donnent lieu au cholera dans linde n‛existent pas aussi dans les autres pays
et ne produisent pas les memes elleis, quoique a un dexre moindre.
„Laissant a part les questions relatires a la production et a l‛exportation du
chotera, jadmets entierement que le devoir de l‛inde est de laire tout ce qui
est en son pouvoir pour realiser toutes les ameliorations sanitaires susceptibles
de reduire au strict minimum les rarages occasionnes par le cholera. M. Monod
est du meme avis.
Mais si cette conclusion est justilice pour linde, avec son etendue im
mense et sa population leconde, avec ses conditions climateriques, geogra-
phiques et autres, si propres au developpement du cholera, l‛argument ne S'ap-
plique-til pas alors, avec encore plus de torce, aux pays de llurope qui sont
beaucoup plus petits que linde, et ou les conditions sont beaucoup moins tavo.
rables pour le developpement du cholera
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Que chaque pays adopie les mesures qu'il preconise pour linde, qu'il se
protege par des ameliorations sanitaires, et alors il n‛y aura plus d'inquietude
torsqu‛on apprendra que le cholera augmente dans linde, et que, par conse-
quent, le danger est supposé plus grand. D‛autres pays se disent trop pauvres
pour se pourvoir de ces moyens de protection, mais l‛inde aussi est paurre et
plus speciatement depuis les dernieres années.
,saurais voulu pouvoir presenter a la Conference un memoire complet sur
tout ce que le Gouvernement de l‛inde a tait en matiere de reformes sanitaires
pendant les trente dernieres années, mais jai te regret de dire que les moyens
d'etablir un tet relevé n‛existent que dans l‛inde meme. saurais voulu vous taire
connaitre la somme exacte qui a eté depensée dans les grands travaux a Caleutia,
a Bombay et dans les autres villes ou des mesures semblables ont été adoptées,
et vous exposer ce qui a eté tait en vue d'ameliorer la condition des milliers
de villages qui renterment la grande masse de la population, ce qui rend si disli
cite te probieme de l‛administration sanitaire.
aMais les rapports annuets sur l‛elat sanitaire des indes contiennent des
renseignements importants sur ces questions et la publication de quatorre de
ces rapports chaque année est, selon moi, une preuve sullisante que le Couver
nement indien s'occupe serieusement de la grande ceurre qu'il a entreprise. se
ne veux pas dire que tout a eté lait, mais linde n‛a pas a rougir de ce qui
a 6te accompli. En ellet, les detaits donnés par les bureaux de la Santé pu
blique sur les villages alteints par le chotera, en lurope, dans les dix dernieres
années prouvent que dans ces villages l‛etat sanitaire est pire que dans veau
coup de villages indiens. Dans la deuxieme reunion de cette Conference, jai
lait observer la grande dillicutté qu'il y avait a s'ocouper de milliers de
villages dont l‛assainissement constilue une ceurre de tonque aurée. la meme
opinion a été exprimée par mon honoré colleque, le Docteur Thorne-Thorne,
10 7 mars.
Deur mesures seulement ayant pour vut de diminuer le cholera dans linde
ont donné des resultais remarquables. la premiere est l‛amelioration des condi
tions locales, sur laquelle jai si souvent insiste: la seconde est l‛evacuation par
toute la population des lieux ou le cholera a lait son apparition. Malheureuse
ment, dans la pratique, il est diflicite d'obtenir cette evacuation, saut quand il
s'agit de soldats ou de prisonniers.
a C‛est un fait demontré par la statistique que le cholera est la maladie dont
te caractere te plus curieux est la localisation, l‛apparition sur quelques points
seulement d‛une region, et limmunité de la grande majorité des autres.
„bien que l‛opinion admise par le Gouvernement de l‛inde relativement au
chotera, sous te rapport epidemiologique, dillere dans une certaine mesure de
celle des autorités anglaises, nous sommes entierement d'accord, mon collegue