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archive access 1.01.02, inventory number 11358, page 10

pas le moindre avantage dans le Testament
et Codicille de Ferdinand 1e, ni on n‛en pour„
,roit extorquer, ce que suivant l‛Extrait pro„
,duit par le Comte de Perouse le 1e. Novembre on
a cru ij etre etabli. Non seulement il n'ij
est pas fait la moindre mention des Descendants
de la Fille de Ferdinand 1a mariée au Duc
Albrecht de Baviere, ainsi que L‛Extrait du
comte de berouse le suppose expressement, en
fondant precisement la dessus la pretension
de la Cour de Baviere, mais au contraire la
substitution etablie non seulement au defant
des Males, mais meme lors que les Heritiers
legitimes de tous les Fils de Ferdinand 12.
viendroient a manquer, est aussi expressement
et aussi clairement limitée qu'il est possible
a sa Fille ainée qui pour lors sera en vie.
or il est 1ma demontré ci dessus et en plu„
sieurs autres ocations, que le cas d'extinction
des Heritiers legitimes de tous les Fils de
Ferdinand 1. n‛existe pas encore; 2e de toutes
les Filles de Ferdinand 1. il n‛y en a plus
aucune en vie, et celle qui a été mariée a un
Prince de la Maison Electorale de Baviere
est morte aussi bien que les autros; et comme
3tio le susdit Empereur Ferdinand 1. a expres„
ssement ajouté dans son Codicille pour mieux
expliquer et eclaireir la substitution qu'il avoit
etablie par son Testament, qu‛on devoit l‛enton„
=dre de la Fille ainee, qui pour lors seroit
en vie, et que Ferdinand 1. n‛a pas pu evoire
sainement, qu‛aprez prez de deux siceles il y
auroit encore quelqu‛une de ses propres Filles
en vie.
en vie, il est en verité palpable et l‛on peut,
pour ainsi dire, touchor au doigt quelle a été son
intention a cet egard; et il est 4e. absolument
impossible d'extorquer d‛une substitution si claire,
„ment limitéé et expliquée, le sens que l‛on pretend
Lui donner dans L‛Extrait du Comte de Perouse,
scavoir, que les Descendants de la Fille du dit
Empereur Ferdinand mariéé au Duc de Baviere,
devoient immediatement succeder au defaut des
Males de la Maison d'austriche. Mais comme
non obstant 5té la Cour Electorale de Baviere
a temoigné par ecrit, qu‛Elle croyoit, que
c‛étoit la la disposition du Testament et
Codicille de Ferdinand 1., et que dans cette
supposition Elle a demandé la communication
du dit Testament et Coducille, ainsi que de
tous les documents qui concernent les deux
Maisons, que de plus dans la meme seipposition
Elle a fait insinuer a tous les Ministres
etrangers, qui resident ici, de ne pas nous
reconnoitre, et qu‛enfin Elle a fondé si expresse„
,ment la dessus sa pretension, en ablequant
la disposition Testamentaire de Ferdinand 1. comme
une regle qui en devra deuder, et protestant en
meme tems, qu‛Elle ne demandoit rien que ce
qui en cette conformité Lui appartenoit legiti„
=mement; on ne scauroit regarder comme une
simple conjecture destituée de tout fondement,
lorsque sans aucun dessein de faire tort a
la Cour Electorale de Baviere, mais plustot
pour representer les demarches du Comte de
Perouse, et toute la conduite qu'il a tenue ici
dans un jour moins odieux, on a dit que la