Summary (also from the next page)
This is a court testimony about the case of Captain John Bolton Carpenter in Macassar during 1831. He was an Australian ship captain who conducted trade between Singapore and places like Amboina, Banda, Bali and Ampenan.
During his detention, Carpenter was kept in a prison cell with an open door where he sat on a chair. He was guarded by local guards who followed European prisoners at a distance of 13 steps. The prison was about 1000 steps from the Council building, along shaded paths.
According to testimony from Frans Anton Scharpff, who was head of Ledevoer and Company, Carpenter's business reputation was poor. He was known as one of the "pirate captains" who would do any kind of business deals. He even sold rice directly in markets in the Moluccas, which was considered inappropriate for a European.
Robert Vorstman, a 30-year-old lawyer from Rotterdam, served as Carpenter's legal counsel. He visited Carpenter almost daily, sometimes twice a day, in the prison's visitor room. Charles Bernard, a merchant, was also frequently present during these visits.
The testimony indicates that Carpenter was treated civilly during his detention, was in good health, and was seen riding in a carriage on the main promenade of Macassar after his release.
Transcription
Vous n‛avons en malais que le mot , pisi pour, aller et j'ai employé ce mot
en executant ma commission. Carpenter y a repondu:
Apat. tida dapet ketrangan, vandera
Quoit a detant de prouves, non ce n‛est
vlanda takoot sama vandera inggris;
pas pour cela, mais je suis romis en 11
dari, 1toe saia dapet lepas
verté parce que le pavillon hollandais craint
le pavillon anglais.
M. Carpenter m‛a suivi la dessus vers te seblier en exercice d'alors, van Aagten,
que nous rencontrames dans te corridor situé a sauche quand on entre par l‛en
trée principale de la prison. V'ai dit alors au seolier: je dois aller à la jetée, si
je rencontre un doscart troiture en chemin, te l‛enverrai ici pour le capitaine.
van Aaxten me repondit que mon intervention n‛etait pas necessaire et qu'il onver-
rait un mandoer (hardien) pour chercher une voiture.
D. Estee que vous aver remis à M. Carpenter la copie de lordonnance de la
mise en liberte
R.
Non: ce n‛est ni d‛usage ni prescrit par la 101, mais j'ai apposé un
rapport par ecrit trelation) sous l‛arret du Conseil de Justice portant l‛ordonnance
de la mise en liberts, et j'ai rendu ce document a l‛Officier qui m'avait remis l‛arret.
D. Avervous signitie a M. Carpenter l‛arret de la mise en provention troyer la
brochure, Report et. pas. 33, appendice b (on mui en aver vous jamais remis une copie=
R. Non, j'ai seulement, sur vos ordres, affiche une copie de cet arret a l‛editice
ou siexe te Conseil, quelques jours apres que l‛arret avait été prononcé, done au
mois de terrier 1831. V'ai dresse proces verval de cet acte.
D. Avervous rencontre quelquetois Carpenter dans l‛editice du Conseil de Justice:
1. Oui, plusieurs lois, cependant je ue lai ni cité a y comparaitre ni con
duit vers cet editice, mais je l‛ai ou venir une tois au Conseil.
D. Par qui
etait il conduit.
R.
Pa
mandoer indigene de la prison, armé d‛un sabre, mais que je n‛ai
jamais ou muni d‛une corde. S'il arait en une corde sur lui, s'aurais du m'en aper
cevoir, car en vue du transtert des prisonniers indigenes, les agents de police
portent une corde a leur ceinturon, done d‛une maniere tres visible.
D‛ailleurs, bien que je n‛aie ou conduire Carpenter qu‛une seule tois, jai ou a
plusieurs reprises son conducteur qui l‛attendait devant l‛entree et jaurais du remarquer
cette corde dont on ne se sert jamais pour des prisonniers luropeens. Dans la prison te
seolier est te seul turopeen, de sorte que te transtert des prisonniers est toujours tait
par des mandoers indigeues, qui suirent toujours un prisonnier luropeen a une distance
de t3 pas. Tous les prisonniers turopeens sont transteres de cette maniere, entre autres
aussi M. Abbema, administrateur general de la Compagnie d'Exploitation de Batjan. la
distance entre la prison et te Conseil est de mille pas, ce que je puis declarer avec
certitude, parce que la cible de la harde cirique se trouvait autretois devant la prison,
sous te hangar, destine a l‛execution des condamnes, et que 1y tirais a la cibte
du temps ou je taisais partie de la garde civique.
les chemins qui menent de la prison au Conseil sont tres ombrages.
D. louver vous dire si Carpenter était ontorme avec un autre prisonniere
R. Non, comme je lai dit, je lai ou a plusieurs reprises assis sur une
chaise sur le seuil de sa porte, et je causais alors avec 1ui: la derniere tois il est parti
immediatement avec moi, apres que je mi ous annoncé son eargissement: il se
lera alors de sa chaise qui etait placée dans sa cellute mais juste devant la porte
ouverte.
D.
Oroyer vous que le capitaine Carpentor
puisse avoir
tonde
pour
vous accuser d'avoir manque de civilité.
111 Appendices to the Memorandum, p. 43.
sement.
2. Non, je lai traité tres civilement.
lst ce que vous aver encore rencontre te capitaine Carpe
D.
pres son clargis
R. Oui un ou deux jours plus tard je lai ru se promener en roiture te 10us
de la promenade principale de Macassar dite: Het Hooge Pad. Je ne lai pas
ou se promener a pied.
D. Pouvervous dire si la piece que Carpenter occupait dans la prison était humide:
R.
Te
ne saurais te dire. se ne saurais dire non plus comment elle était
meublee. s'ai bien on un tnaap spetite table carrée derriere la chaise sur laquelle
Carpenter etait toujours a5515.
D. Aver vous remarque si Carpenter soutfrait de quelque indisposition:
R. I avait tres honne mine: il marchait tresbien et tresvite, et je ne
lui ai jamais ou aucun symptome de rhumatisme.
D. Estce que la chambre de la prison etait indiquée par un ecritean ou une
planche avec l‛inscription:, Luropeens condamnes
1. Je n‛ai pas va cela.
D. Avervous vu partois M. Bernard dans la prison de lEitat lors de la detention
du capitaine Carpenter:
journellement te
R. Non: le seblier m‛a bien dit que ce monsieur visitait
capitaine Carpenter.
D. Avervous cité les temoins a decharge de Carpenter devant le Juxe Commis
saire pour les affaires penales.
1. Oui, ils étaient trois, mais je ne puis me rappeler leurs noms, parce
que c‛etaient des noms anglais. se les ai cites torsqu'ils se trouvaient au vurean
de M. Charles Bernard, Monsieur Dingeman, employé de M. Bernard, m'est venu
en aide en traduisant pour eux en anslais t‛heure et te jour de la comparation.
le suxe Commissaire m‛a chargé quelques jours plus tard d'aller leur demander a
l‛endroit susmentionne s'ils comptaient taire raloir leur droit a une indemnité:
M. Dingeman a de nouveau traduit cela et m‛a dit qu'ils promettaient de se pre
senter au Crette. Pourtant a ce qu‛on m‛a dit, ils n‛ont pas comparu: Dingeman
m'a dit plus tard, qu'ils avaient declaré ne pas rouloir accepter d'argent du Con
vernement Indo Neerlandais. Ledit Frederik Dingeman est a present a Bataria,
omployé dans une vanque.
D. Mais est ce qu‛on leur a expliqué qu‛en leur qualité de temoins, soit a charge,
soit a decharge du prevenu, ils avaient droit a etre indemnises:
4. bien certainement et tout d'avord eux, qui ne savaient pas un mot de
malais, semblaient disposes a se rendre au Crette.
lecture ayant ets taite expressement au temoin de la question 104 et de la
cette question D: ledit temoin a declaré: j'ai dit ci dessus toute la
reponse donnée a
verité et rien que la verité.
D. Pouver vous encore tournir d'autres renseignements:
1.
S
ement ceci: je crois apres retlexion, que cest M. Olifford, Substitut
Cretfier pres le Conseil et non M. Dingeman, qui m‛a dit en riant: ils ne reulent
pas accepter d'argent du Gouvernement Indo Neerlandais.
venu au Crette pour m'informer si les temoins s‛etaient presentes
S'etais
en effet.
troces verval a ete dressé de cette deposition, et apres que lecture en a eté taite
au temoin qui declare persister, celuici la signé avec moi, Officier.
le Comparant,
t'officier de Justice,
(signé) 4. S. V011.
(signe)
W. A. P. F. L. Wiacxm.
111 Appendices 10 te
Memorandum p. 10.


Bronvermelding
National Archives / Archives South Holland, archive number 2.10.02, Inventaris van het archief van het Ministerie van Koloniën, 1850-1900, inventory number 6236, GEHEIM- EN KABINETSARCHIEF, Kabinetsverbaal 1850-1900, Kabinetsverbaal, 1896 K - R3
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The summary is created by the computer based on a language model.
Both artificial intelligence tasks are not perfect, but often more than sufficient so that the historical document becomes understandable.