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archieftoegang 2.10.02, inventarisnummer 4807, pagina 29

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des declarations taites a ce sujet par le second Deleque neerlandais dans 1a
5e seance pleniere du mardi 13 mars.
M. i2 Puxsioror, d'accord avec M. Proust, pense qu'il y a lieu d'accepier les
modilications qui tont l‛objet des deux declarations qui viennent d‛etre lues par
les Deleques de la Grande Bretagne et des Pays bas, ces dispositions étant con-
tormes aux vues de la Delegation francaise indiquées dans la redaction du
deuxieme alinéa du paragraphe 4. titre A. des resolutions adoptées par la Com-
mission de la mer Rouge.
M. le Chirurgien general Cormoniu, Delegne des Indes Britanniques, lait
ensuite la communication suivante:
Mon honorable collegue, M. H. Monod, a lu dans une seance precedente
un document relatit a la morialité de ces dernieres années dans l‛inde britan
nique. Avant de presenter quelques observations sur ce document, permetter
moi d'exprimer ma salislaction de voir te chel de l‛Administration sanitaire
d‛un grand pays comme la France apporter de l‛interet a nos rapports sanitaires
indiens. Les critiques qui viennent de l‛etranger sont toujours prositables, sur-
tout torsqu‛elles emanent d‛une source aussi competente.
,Si jai bien compris la portée generate de l‛argumentation dereloppée par
M. Monod, elle peut se resumer de la lacon suirante: M. le Docteur Cuningham
nous a dit dans la 2e seance pleniere que le Gouvernement de linde s'était
activement occupé depuis des années des reformes sanitaires. Mais nous avions
entendu dire a peu pres la meme chose par M. le Docteur Coodeve a Constan
tinopte en 1866, ainsi que par M. le Docteur Dickson à Vienne en 1874. Ce
dernier a meme été jusqu‛a parter des elloris laits par le Gouvernement anglais
pour eteindre te cholera dans l‛inde anglaise, grace auxquels te cholera avait
deja disparu de Calcutta et etait en voie de disparaitre meme de Bombay.
Or, que nous tont voir les statistiques dans l‛inde pendant ces dernieres
années: les elloris realises ont eu si peu de succes que jamais la mortalité par
toutes causes et particulierement par le cholera n‛a cté si grande que de 1891
21892.
En rappelant sommairement ce passage du rapport de mon honorable collegue
M. Monod, je dois laire remarquer que ce qui a eté dit par M. le Docteur
Dickson relativement a l'extinction prohable et meme possible du cholera dans
l‛inde anglaise n‛etait qu‛une opinion personnelle exprimée, je n‛en doute pas,
avec la plus parlaite bonne loi, mais qu'il ent formulée sans doute avec plus de
reserve s'il avait ou du pays une connaissance qui mui eut permis de se rendre
compte par lui meme, d‛une lacon plus complete, des difficultés locales.
se laisse de coté ce que M. Monod dit de la sievre typhoide en saisant ob-
server que celte maladie, qui cause lant de ravages parmi les soldats jeunes et
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non acctimates de l‛armée europeenne, est extremement rare parmiles indigenes,
et je poursuis l‛argumentation de M. Monod relative au chotera. s'admets entiere
ment l‛augmentation deplorable de ce leau pendant les dernieres années: te
nombre des deces s‛est eleré en 1892 a un chillie sans precedent dans les
statistiques que l‛on peut obtenir pour l‛inde entiere. Mais tout en constatant
ces laits je ne puis admeure la conclusion qu‛on voudrait en tirer. se n‛admets
pas que ces taits soient de nature a établir par eur memes qu'il n‛a eté tait
que peu de chose pour ameliorer la condition sanitaire de l‛inde et jadmeis
encore moins qu‛on puisse en deduire loxiquement que la condition sanitaire
de linde, au lieu de sameliorer pendant ces dernieres années, a eté encore pire
que par
passé.
a En e
visageant l‛etendue de la morialité causée par le chotera, nous avons a
nous rendre compie non seulement des conditions de salubrité ou dinsalubrite
propres a chaque localité, mais aussi de lhistoire generale de l‛epidemie dans
te pays ou est située cette localité.
Quelle que puisse etre la cause premiere du cholera, il y a dans l‛inde trois
agents qui paraissent exercer leur insluence sur te developpement de cette
maladie
te la metcorologie exceptionnelle de lannée:
2e le prix des denrées constituant, en raison de sa relation directe avec la
condition du peuple, un clement imporiant de la santé publique:
3e la presence ou l‛absence de cette puissance mysterieuse que nous connais
sons si peu et que nous designons sous te nom d'insluence epidemique lante de
pouvoir la designer sous un nom plus expressil. C‛est cette insluence qui d0.
mine largement les grandes phases de chaque epidémie, leur intensité, le rapport
de la letlialité a la morvidité, les conditions suivant lesquelles cette epidemie
progresse et s'arrete, toutes circonstances tres dilliciles a determiner.
les resultats provenant du concours de ces trois elements imporiants varient
considerablement suivant leur intensité et proportionnellement a la surlace sur
laquelle ils exercent respectivement leur action.
En
891. comme aussi en 1892. la surlace qui a ete atteinte ainsi d‛une
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tacon etait plus etendue que precedemment. Il arrive souvent que la
inance de la maladie dans une partie du pays est compensee pour une
larg-
mesure par son absence dans une autre partie: tandis que, dans les deux
annees
precitées, il y a eu a peine compensation de ce genre en raison de 1a
gravité et de letendue des inlluences morvides. Comme consequence te chissre
de la mortalité devait etre tres eteve.
a se puis citer des clillres qui permettent de jnger a quel point le chotera
dillere d‛une année a l‛autre dans linde, en prenant les slatistiques des seire
dernieres années. Dans le Bengale elte ctait en 1880 de 40, 000. en 1892 de
260, 000. Dans les provinces du Nord Ouest elle ciait de 22, 000 en 1878.