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archieftoegang 1.01.02, inventarisnummer 11358, pagina 7

pour ainsi dire, toucher au doigt, que leux,
qui ont seduit sa dilection L‛Electeur de
Baviere a faire ce faux pas, tachant de
couvrir leur propre faute, et de faire valoir
par d'artificieuses impositions leurs avis
prejudiciables au bien public, n‛ont d'autre
dessein que de faire naitre continuellement.
de nouveaux doutes par la representation
de quelque autre idéé favorable, quoiqu‛erro„
née dans le fond, et pour cet effet de
passer alternativement d‛une pretension a
l‛autre.
bette conduite confirme parfaitement tout
ce, que feu sa Majesté Imperiale notre
Seigneur et Pere d'heureuse memoire a cerit
a sa dilection L‛Electeur, et nous a donné
occasion de faire dresser un seiond Rescript
circulaire plus ample que le premier, et
motivé de facon, qu'il pourra servir a
prouver invinciblement, que, vu la constitution
fondamentale de notre maison Archi Ducale
depuis sept siccles, a la quelle tous les
Instrumens, Codicilles, et Contraits de mariage
se rapportent, la Cour de Baviere n‛a aucun
titre, pas meme fimplement apparent, qui
puisse favoriser ses pretenduis pretensions, et
qu'il est meme absolument impossible, qu'il
puisse y avoir a cet egard aucun Titre
soutenable en justice, et cela par ce que
toutes les fausses interpretations, qu‛on
pourroit vouloir debiter, en faisant violence
au sens naturel des mots et en le tordant
cvidemment, sont directement contrairés a la
susdite
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susdite constitution fondamentale et inalterable,
qui depuis sept siecles a eté souvent confirmée
par le Corps de L‛Empire, et par cela meme.
en tout cas absolument nulles et d'aucune
valeur par Elles memes.
Mais quoiqu'il ne soit pas fort neces„
=faire d'appuijer beaucoup sur cette derniere
consideration, puisque jusqu‛a present il n‛a
absolument rien paru, qui put etre mal inter„
„preté, comme il est dit ci= dessus, sans faire
ouvertement violence aux paroles; on a neant;
,moins trouvé depuis, qu'il pourroit n‛ette
pas absolument inutile de ne la point passer
absolument sous sileme, afin de prevenir par
la toute sinistre impression que quelques
nouvelles interpretations aussi fausses que
les premieres pourroient encore faire ex
quelques endroits.
E. est qu'il nous est revenu, que le Comte
de Perouse, avant son depart, a insinué de
bouche en plusieurs endroits; que L‛Electeur son
Maitre ne pouvoit avoir été trompé par une
copie alterée du Testament et Coduille de Ferdi„
,nand 12, par ce que leur teneur, telle qu‛elle
étoit en effet favorisoit les pretensions de
la maison de Baviere; car puisque le fusdit
Empereur, en cas que son Fils aine Maximilien
vint a mourir sans Heritiers legitimes, avoit
appelle son second Fils pour heriter de la
succession, et que celui=ci avoit indubitablement
du avoir la preference sur les Filles de
Maximilien, il en devoit necessairement resulter
que le terme d'Heritiers legitimes ne signifioit