Blader door transcripties » Nationaal Archief / Rijksarchief Zuid-Holland

archieftoegang 1.01.02, inventarisnummer 11298, pagina 14

indit Koninghrijk, en 's avonds daar over vreugde
vuuren aangestoken; hebbe de eer aan Ew Wel
Edele Gestrenge hier nevens toe te zenden den brief
van den Koning geschreven ten dien eijnde aanden
heer Cardinaal de Noailles.
Den Koning heeft op voorleden Saturdagh, benoemt
de heeren de Biron, de Levy, ende la Valliere tot her„
togen van dit Eijk.
Van deze nagt is Zijne Excellentie haar hoogh
Mogendheden, Ambassadeur aan dit hof in
goede gesondheijt, alhier gearriveert. Waar
mede de eere hebbe met alle respect te blijven
Wel Edele Gestrenge Heer Act. Parijs
den 15. Februarii 1723. (get:) Otto Bosch,
Lettre du Roy escrite a Mon„
seigneur le Cardinal de Noailles,
Archeveque de Paris.
Pour faire chanter le Te Deum dans l‛Eglise
de Notre Dame, en action de graces de la
cessation de la contagion dans le Royaume„
Mon Cousin, lors que la peste attaqua la Pro„
vence avec une fureur qui sembloit ne devoit
rien epargner, jetremblay pour tous mes sujets
menacez ou d‛une mort la plus promte de toutes, et
la plus cruelle dans ses circonstances; ou d‛une
extremediminution de leurs fortunes par la
cessation entiere du commerce, ou au moins du
spectacle affreux d‛une desolation qui pouvoit.
devenir generale; mais les ordres que mon Oncle
le Duc d'Orleans Regent a donnez par tout
avec toute la vigilance et toute la Sagesse ne„
cessaire, ont arresté le progrés d‛un mal sifu„
neste, Dieu abeni ses soins; il a recompensé le
Februarii
Heer Ambr. Hop.
rec: 23. Februarii 1723.
Hooghe Mogende Heeren. Naar dat
Bijlage.
10.
Vrankrijk.
le zele heroique des Eveques et de tous les ordres du
Clergé; il a ecouté les prieres des ames pures et inno„
centes, et elles ont obtenu qu'il retirat de dessas nos
tétes l‛un des plus terribles fleaux de sa colere.
lemal contagieux qui en desolant une Province,
repandoit la terreur dans tout lereste du Royau„
me, estentierement cessé; mes voisins ne peu„
vent plus regarder mes frontieres avec fraieur;
les Francois, qui se craignoient eux memes les
uns les autres, sont delivrez de cette pernicieuse
crainte; et il ne nous reste plus qu‛a rendre graces
a Dieu de s‛estre laissé flechir, et d'avoir bien
voulu ne nous punir, ou ne nous eprouver que par
des calamitez passageres, mon intention etant
donc de remercier le ciel de sa clemence, et pour
en attirer de nouvelles benedictions, je vous fais
cette lettre de l‛avis de mon oncle le Duc d'Or„
leans regent pour vous dire de fairechanter le
Te Deumdans l‛Eglise metropolitaine de ma
bonne ville de Paris au jour et a l‛heure que le
Grand maitre ou le maitre des ceremonies vous
dira de ma part: je luy ordonne d'y convier mes
Cours, et ceux qui ont contume d'y assister. sur
ce je prie Dieu qu'il vous ait mon cousin, en
sa Tainte et digne garde, Ecrita Versailles le
huitieme Fevrier mil sept cons vingt trois
signé) Louis, et plus bas Phelypeaux,
Et audos est ecrit: Amon Cousin le Cardi„
nal de Noailles Archeveque de Paris, Duc
et Pair de France Commandeur de mes ordres.